Vanités
Crânes 2020 (étude)
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2017 - 2020
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Galerie 21, Toulouse
2014 - 2017
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2011 - 2014
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Galerie 21, Toulouse
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« Le message est osé, percutant et fort. Il invite à la réflexion, sur l'origine, nôtre condition, celle de nôtre monde. La violence, l'enfermement...et bien d'autres choses encore. Un Travail très riche et mature qui interpelle dans l'idée confortable que nous avons, de nôtre humanité.
Titos est un artiste impliqué qui vient bousculer des codes pré établis. »
Critique 2017
Humains
L’homme a toujours besoin de s’exprimer à travers le corps ou l’esprit. Par la danse, le chant, la musique, l’écriture, le théâtre, la sculpture, la peinture…
S’exprimer : un besoin humain primordial.
Mais qu’exprime-t-il l’homme d’aujourd’hui dans l’art. Quelles sont les raisons de son expression ?
Le monde d’aujourd’hui est gouverné par la finance. L’homme est pris dans ce jeu socio-économique soit par avidité, soit par faiblesse. Victime des influences dictées par les tendances du marketing, il se contente de la satisfaction de ses besoins à court terme.
Le phénomène de la mondialisation est de plus en plus perceptible avec l’urbanisation, d’un côté, et la désertification des campagnes de l’autre.
Les familles sont divisées et dans les villes, s’installe un individualisme certain, souvent une réaction de survie.
Avec Internet, on est au courant de tout ce qui concerne le monde, son passé, son présent et même son futur. Des flux d’informations incessants se croisent sur tous les supports médiatiques : web, télévision, radio, presse. Ces informations se contredisent souvent et restent à la surface des réalités qu’elles pensent décrire. On ne sait donc plus qui ni à quoi croire. On se déconnecte de la réalité et on se met à distance. Grâce à la technologie, la communication aux quatre coins de la planète est devenue facile, le seul souci est qu’elle est totalement virtuelle.
Les nouvelles générations n’ont pas connu la guerre mais par le biais de l’ultramédiatisation de la violence ainsi que par le flot des images de fictions, la violence et la guerre ont été banalisées. Cela participe au sentiment général de déshumanisation… tout devient virtuel.
Dans cette société de profit, superficielle et virtuelle, sans valeur ou idéologie où la violence, la solitude et l’individualisme règnent en maîtres, le corps joue un rôle très important. Il est au centre d’un enjeu économique essentiel à travers la société de consommation. On a crée des idéaux de beauté, des visages et des anatomies parfaites, des modèles absolus, pour promouvoir les centres de beauté et de bien-être, la chirurgie esthétique, des médicaments de toutes sortes pour ressembler à ces modèles. Le corps est ainsi transformé en objet sexuel qui se doit d’être jeune, beau, fort, sportif mais aussi un objet de consommation par sa prostitution.
Notre siècle est marqué par la technologie, Internet, la vitesse… Dans le monde occidental essentiellement, on nous demande d’aller de plus en plus vite, de gagner du temps. Comme si pouvait dompter le temps, contrôler la vie, arrêter la mort.
Mais, nos actes restent vains. On ne pourra jamais changé notre propre nature. On est en perpétuel mouvement. Tout évolue, tout change. La danse de la vie et de la mort, c’est le cycle de la Vie.
On évite de penser à la mort, ça nous fait peur, mais celle-ci est inévitable et peut arriver à n’importe quel moment. La mort est un miroir, faire face à la mort, c’est faire face à soi-même.
Alors, on préfère s’attacher à la Vie et refuser la mort. La meilleure façon de vivre, selon moi, est d’accepter la mort qui fait partie de la vie et se préparer naturellement à mourir.
Or, on refuse sa déchéance, sa vulnérabilité et sa mortalité. On se préoccupe de satisfaire la chair et de créer l’illusion de l’immortalité matérielle et charnelle.
Dans une société aseptisée, aux frontières bien dessinées, où tout est contrôlé, déshumanisé et absolu, l’espoir peut-il toujours existé ?
La réponse se trouve dans la nature, si on recherche la vérité en étant pur, on la trouvera. Voir notre existence comme un ensemble, le corps et l’esprit, la vie et la mort. Retrouver notre spiritualité perdue.
Animalité
L’homme animal : des pulsions ancestrales nous rappellent nos origines. L’instinct endormi, l’homme se retrouve comme un lion en cage, fruit d’une société du profit et de l’égocentrisme.
Bien que dérangeantes, ces images d’animaux sauvages extraits de leur milieu naturel, reflètent notre condition humaine et font réfléchir à notre mode de vie et à notre société. Pourquoi accepter le diktat de la société dite moderne, pourquoi plier sous le joug du système basé sur le capital où le facteur humain compte de moins en moins, où est donc passée la force de vie intrinsèque?
Pris au piège de l’évolution, de la modernisation de la société de consommation, l’humanisme a tendance à disparaître. La conscience humaine, l’esprit et l’âme se trouvent entravés par cette symbolique des barreaux physiques et du bitume.
C’est la fenêtre qui laisse passer la « lumière » et à elle seule permet d’entrevoir et de garder un espoir, lui, bien vivant. La « lumière » est notre résistance au « noir », au néant, à l’enfermement.